En refusant d'encadrer le suivi du déploiement, la majorité est en train de faire apparaître le développement de la vidéosurveillance comme une fausse bonne idée, un gaspillage d'argent public et un renforcement de la « crédulité technologique » chez nos concitoyens inquiets, que la vidéosurveillance rassure souvent, mais qu'elle ne protège nullement.
La sécurité est un sujet trop sérieux ; il ne mérite pas le superficiel, ni l’approximatif. Il ne mérite pas non plus d’être ce leurre pour faire oublier le reste des défis à relever pour une politique des transports ferroviaire plus ambitieuse et plus efficace pour nos usagers.