« Il est une boisson dont on ne se lasse jamais : l'eau ; il est un fruit dont on ne se fatigue jamais : l'enfant. »
Des images relatant des actes intolérables, de la part des instaurateurs de "l'Irak libre" ne pouvant qu’accentuer cette haine, cette inimitié, ces rancunes, cette agressivité envers les populations occidentales, en entérinant ces répliques par le chemin de l’horreur, dans le dernier rempart que quelques malveillants guerriers illuminés par des pseudo voies divines utilisent à leur fin pour faire régner la terreur, transformant ces cris muets, ces actes médiocres, en incompréhension combative.
Les différents conflits en Irak, ont participé à la destruction systématique de l’infrastructure énergétique et industrielle irakienne, provoquant la désorganisation des installations d’épuration de l’eau et de traitement des eaux usées. Les égouts ont débordé dans les rues, dans les maisons et se sont déversés dans les fleuves et les rivières.
Faute de chlore et d’électricité, l’eau polluée n’a pu être traitée et sa consommation a entraîné la recrudescence des maladies telles que les diarrhées, les gastro-entérites, les typhoïdes et la réapparition du choléra.
Aujourd’hui, malgré un considérable effort de reconstruction et de rétablissement des réseaux d’épuration d’eau, de grandes difficultés demeurent : les installations ne fonctionnent qu’à 50% de leur capacité d’avant guerre dans la région de Bagdad et à 25% dans les zones rurales.
Quant à la qualité de l’eau, elle reste inférieure à 90% de ce qu’elle était antérieurement.
C’est dire que le développement des maladies liées à la pollution de l’eau est loin d’être enrayé et que l’approche du printemps et de l’été où les températures peuvent atteindre les 50 degrés, ne peut qu’aggraver la situation.
D’autant que la pénurie de médicaments empêche le traitement de ces maladies qui risquent de dégénérer en véritables épidémies.
C’est en effet l’un des problèmes les plus préoccupants à l’heure actuelle : l’Irak importe 75% de ses besoins dans le secteur médical. Le matériel médical ne fonctionne plus faute de pièces de rechange. Tout manque : le coton, l’aspirine, l’alcool, les antibiotiques, les anesthésiques, et aussi les vaccins, ce qui provoque de surcroît la réapparition des maladies telles que la diphtérie, la coqueluche, le tétanos...
Commentaires
Voila ce que c'est de faire la guerre pour libérer un peuple de son oppresseur.
Avec le désengagement je crains le pire pour ce pays.