Une explosion en plein Village-Olympique, une grenade jetée dans un établissement, douze blessés, dont deux en urgence absolue. Les secours s’organisent, la police enquête, et pendant ce temps, une ville entière retient son souffle.
Face à cette insécurité grandissante, notre édile, lui, continue de jongler avec les coups médiatiques. Un référendum dont il peine à appliquer les résultats chez lui, des tests imposés à l’Assemblée nationale mais pas dans son propre conseil municipal… autant d’opérations de communication qui masquent une réalité bien plus amère : l’absence totale de travail de fond sur la sécurité locale.
Depuis plus de sept ans, je défends l’idée d’états généraux pour la sécurité, pour rassembler citoyens, forces de l’ordre, éducateurs et élus autour d’un véritable projet de terrain. Parce que la sécurité ne se décrète pas au gré des buzz, elle se construit avec de la volonté, du dialogue et une implication réelle de tous les acteurs.
Mais visiblement, mieux vaut multiplier les polémiques que s’attaquer aux vrais problèmes. Et pendant ce temps, Grenoble encaisse. Encore et encore…