Depuis 2021, chaque jour semble alourdir le poids de cette terreur implacable : interdiction d’étudier, interdiction de travailler, interdiction de marcher sans la présence d’un homme, et maintenant, interdiction de parler, d’entendre, de prier à haute voix. Les talibans, dans leur fureur de contrôle, ont poussé l’obscurantisme jusqu’à l’inimaginable, brisant l’essence même de la vie sociale, du lien humain.
Est-ce ça que nous acceptons sans réagir, nous qui croyons à la fraternité des peuples, aux droits universels ? Sommes-nous devenus sourds aux cris silencieux des Afghanes, réduites à des ombres, à des esprits errants, asservies par des règles qui ne sont ni représentatives de l’islam, ni d’aucune foi en l’humanité ?