Il est le révélateur d'un grand problème, d'une impasse dans laquelle nous sommes aujourd'hui autour de deux grands principes émancipateurs : la laïcité républicaine et la liberté démocratique.
Ceux qui privilégient la République ont tendance à être jugés comme autoritaire, et à l'inverse, si on défend la liberté démocratique, on se heurte à des croyances et une contre-révolution identitaire remettant en cause l'utopie de la rationalité des Lumières...
« C’est mon choix » proclament ces femmes...
Sauf que ce choix devient irréversible et les emporte dans un univers où il n’y a plus de choix.
Faisons également attention à ne pas hystériser le débat public. Cela renforce le sentiment communautariste, et plus on en parle, plus on veut l’interdire, plus certaines femmes s’achèteront des burkinis par défiance.
En attendant, le religieux revient encore et encore, au moment même où le politique continue à s’affaiblir... Donc et comme je l’ai affirmé la fois dernière, un lieu public est et doit rester réglementaire et en aucun cas voir apparaître le religieux...
Le maire doit exercer son autorité légitime et faire respecter le règlement... Et si il faut aller jusqu’à prendre un arrêté, il doit le faire... Faire acte de laxisme sur ces questions c’est au mieux une indifférence négligente, au pire une intention préélectorale...