C’est un appel téléphonique d’une personne en détresse qui a mis la lumière sur des dysfonctionnements au sein de nos services de santé : Naomi Musenga a appelé le SAMU de Strasbourg le 29 décembre 2017 pour de fortes douleurs au ventre. Mais elle n’a pas vraiment été prise au sérieux par l’agente du SAMU qui lui a conseillé d’appeler un médecin avant de raccrocher.
Naomi Musenga est finalement morte le jour même à l’hôpital d'une "défaillance multiviscérale sur choc hémorragique". Une enquête préliminaire pour non-assistance à personne en péril a été ouverte par le parquet de Strasbourg. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a depuis reconnu des dizaines de cas semblables en France.
Pour parler de cette situation, l'invité du 18/19 régional est le conseiller régional de l'Isère Stéphane Gemmani. Fondateur du SAMU Social de Grenoble, il siège à la commission Santé au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes et fait partie du groupe "Socialistes et démocrates".
Il propose de généraliser le regroupement des plateformes téléphoniques d'urgence (15,18 et 115) pour avoir un service plus efficace.