- Cette régression se traduit par deux délibérations qui suppriment, purement et simplement, les comités de sélection qui associaient des élus de tous bords mais aussi des professionnels pour choisir les projets soutenus par la Région. C'est ainsi que tous les comités liés aux politiques culturelles disparaissent, laissant Laurent Wauquiez seul décisionnaire de ce que la Région finance ou non ! Même chose pour les lycées avec les appels à projet éducatif : La majorité veut pouvoir décider en catimini, sans avoir à se justifier devant quiconque, contrairement aux pratiques bien antérieures de la Région.
- Autre dérive : le financement clientéliste. Ainsi, en matière d'enseignement supérieur et de vie universitaire, l'une des premières mesures de ce mandat a été de verser 50 000€ à une organisation qui se revendique explicitement de la droite extrême : l'UNI ! Et cela sans critère, sans projet, sans évaluation, juste le bon plaisir du prince qui souhaite sans doute financer ses soutiens. Contrairement aux justifications apportées par Laurent Wauquiez, la majorité précédente n'a jamais financé l'UNEF de manière régulière : deux subventions de 2000€ en 2005 et 2007 pour des manifestations spécifiques.
- Enfin, les associations de protection de la nature comme la FRAPNA ou la Ligue de Protection des Oiseaux sont sacrifiées avec des moyens divisés par deux. La protection de notre cadre de vie ou l'éducation à l'environnement sont-elles moins importantes aujourd'hui ?
Toutes ces décisions marquent bien la volonté de transformer la Région en instrument de financement sur des critères idéologiques et clientélistes, sans vision d'avenir pour les Auvergnats et les Rhônalpins.