En tout cas, de façon plus modéré, c'est l'expression d'une volonté d'une non existence, d'une absence de présence, d'expression.
Si il y a contestation sur cette existence pour une raison ou pour une autre, afin que l'autre n'existe pas/plus pour la personne qui émet le désir, peut-il tout de même exister et vivre, indépendamment de cette personne ? Je m'aventure à répondre par l'affirmative à cette auto question...
C'est, paraît-il, par la conscience, que la vie de l'homme se distingue de celle des autres êtres vivants. Si j'existe comme tout être vivant, alors j'assume un certain nombre de fonctions, d'opinions et présente un certain nombre de traits et caractéristiques. Exister c'est prendre conscience de la condition humaine parmi les vivants.
Mais notre existence ne dépend-elle pas aussi de nos relations à autrui ?
Cette conscience dont j'ai hérité, me révèle à propos de mon existence, la facticité de celle-ci (l'ai-je vraiment choisie ?), sa contingence (elle aurait fort bien pu ne pas advenir), sa précarité (elle peut cesser à tout moment) et son irréversibilité (elle ne peut revenir en arrière pour recommencer à l'identique ou de nouvelle manière ce qui a été vécu). Est-ce le fruit du hasard ? Mais le hasard existe-t-il vraiment… Ceci est une autre question…
L'existence n'apporte rien de plus à la vie sinon la déception que représente la conscience de sa fragilité. L'existence humaine se réduit à la vie en général ; c'est par vanité que l'homme (et la femme...) se croit une exception dans l'univers et qu'il a souvent cultivé la croyance en une téléologie de son existence.
Même si nous savons que la fausse humilité n'est que le déguisement du plus subtil orgueil, gardons nous de nous-mêmes, en faisant en sorte que la modestie et l'humilité accompagnent toutes nos actions...
Bref, j'ai lu le Dauphiné Libéré...
