Nos sociétés sont dominées par une culture de violence. Pensez aux troubles qui ont ensanglanté notre histoire, aux colonisations, aux révolutions, aux conflits mondiaux et aux génocides, aux jouets de guerre, aux jeux vidéo, aux films de violence à la télévision.
Pour briser le ressort de la violence, il faut prendre en compte toute la réalité de la violence qui pervertit notre relation à l’autre. La violence voudrait être une parole. Elle est un cri.
Il faut rompre avec les processus de justification et de légitimation de la violence, montrer que la violence n’est pas une fatalité, que la non-violence est une exigence de la conscience de l’homme, et qu’elle constitue une alternative à la violence dans de vastes domaines de la vie collective.
L’incivilité est la conséquence d’une difficulté à se socialiser et d’une privation de citoyenneté. Elle se manifeste par des faits d’impolitesse, d’irrespect, des attitudes arrogantes, dédaigneuses, des actes de dégradation, de bruit, de nuisance, qui isolés, ne sont pas graves, mais qui, renouvelés et généralisés, empoisonnent la vie collective, créent un climat de peur et de violence. Plus d’incivilités, c’est plus de sentiment d’insécurité, plus de défiance envers les institutions, et, à terme, plus de délinquance.
Garantir la loi est le premier acte pédagogique face à la violence. Même si certaines d'entre elles paraissent injustes, s'en priver c'est laisser la porte ouverte à la loi de la jungle.
Il importe de préparer nos enfants à devenir des chercheurs de sagesse. Notre culture est en crise parce qu’elle n’est plus ouverte sur la recherche d’un sens à l’existence de chacun et à l’histoire des Hommes. Pour pouvoir visiter nos héritages culturels, il est nécessaire de réhabiliter la lecture et d’organiser les échanges de savoir.
Il est urgent de préparer nos enfants à être des citoyens. Une éducation civique des enfants doit s’efforcer de favoriser l’autonomie plutôt que la soumission, l’esprit critique plutôt que l’obéissance passive, la responsabilité plutôt que la discipline, l’émulation et la coopération plutôt que la compétition, la créativité plutôt que la reproduction des modèles, la solidarité plutôt que la rivalité.
Commentaires
"Une éducation civique des enfants doit s’efforcer de favoriser l’autonomie plutôt que la soumission, l’esprit critique plutôt que l’obéissance passive, la responsabilité plutôt que la discipline, l’émulation et la coopération plutôt que la compétition, la créativité plutôt que la reproduction des modèles, la solidarité plutôt que la rivalité." bien dit ! on dirait nos statuts une éducation civique ok mais par la pratiques ... lire notre page d'accueil
Quelles images voient la jeunesse du modele de societe herites de nos peres et que nous transmettons a notre tour par atavisme ou par paresse? Cette société est malade,profondement malade alors cette jeunesse ne peut s y adapter. Je dirais que je me fais plus de soucis pour les adultes que pour les enfants! Nous sommes a l aube d un grand bouleversement et la repression n y changera rien par contre il faut des limites. Mais je suis d accord avec toi Stephane
En particulier: "Une éducation civique des enfants doit s’efforcer de favoriser l’autonomie plutôt que la soumission, l’esprit critique plutôt que l’obéissance passive, la responsabilité plutôt que la discipline, l’émulation et la coopération plutôt que la compétition, la créativité plutôt que la reproduction des modèles, la solidarité plutôt que la rivalité."
ne faudrait-il pas recommencer à éduquer les parents....
C'est une bonne piste de réflexion. Je mettrai également la mise en valeur du respect de soi-même et par là également celui des autres
très bonne réflexion,le respect de l'autre commence par le respect de soi, l'amour de l'autre commence par l'amour de soi,Pour changer les choses il est exact qu'il faut commencer par changer soi-même.