Le projet est initié en 2004 par le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth, ancien développeur Debian, et sponsorisé par sa société Canonical, créée spécialement pour Ubuntu. Avant sa sortie pour le grand public, le projet très secret avait comme nom de code no-name-yet, « pas encore de nom ». Il annonce une nouvelle version tous les six mois et des cycles de développement de 2 ans.
Sur le portail (Launchpad) chargé entre autres de lister les bugs d'Ubuntu, le premier bug constaté est resté célèbre : Mark Shuttleworth dénonce le fait que Microsoft ait une part de marché écrasante, et qu'il soit difficilement possible d'acquérir un ordinateur dans un magasin sans Windows pré-installé. Ce bug a été confirmé dans de nombreux pays, notamment en Belgique, au Canada, en France et en Suisse, et c'est un des buts d'Ubuntu de le réparer, selon les termes même de Mark Shuttleworth.
C'est un concept fondamental de la philosophie de la réconciliation développée par Desmond Mpilo Tutu avec l'abolition de l'apartheid. L'utilisation en informatique est une récupération de ce sens philosophique et politique tel qu'il se trouve expliqué dans le travail de la Commission de la vérité et de la réconciliation. Les attendus philosophiques pratiques du sens fondamental permettent de mieux saisir par exemple la mission technologique socialement durable de la Fondation Shuttleworth et relayée en France dans les travaux de philosophes comme Barbara Cassin et Philippe-Joseph Salazar.
Ubuntu offre un excellent panel de programmes pour les personnes en situation de handicap.
Cette page est un portail sur l'accessibilité. Elle traite des moyens d'adapter l'ergonomie des applications à ses besoins. Elle est dédiée notamment aux personnes en situation de handicap, mais pas seulement: par exemple la reconnaissance vocale peut être très pratique pour dicter du texte, le clavier virtuel si vous avez un "PC tablette tactile", etc.
Je vous laisse la découvrir et adopter Ubuntu…