L'ultralibéralisme et la croissance infinie sont une aberration, une utopie, un leurre... biocide et assurément liberticide.
Le monde, l’humanité au sens large, n'est pas une marchandise.
Puisque les cigarettes sont à l’origine de tant de maux, pourquoi sont-elles encore vendues dans des bureaux de tabac, agréés par l’Etat ? Si, rouler au-delà d’une certaine vitesse entraîne tant d’accidents mortels, pourquoi laisser fabriquer des automobiles qui se comportent comme des bolides ? S’il est exact que transporter du liquide dans ses bagages peut favoriser un mélange explosif, pourquoi autoriser le transport aérien de 100 ml par passager alors même que plusieurs personnes, dans un même avion, peuvent additionner les contenus et provoquer une catastrophe ?
Dans la crainte de ce même terrorisme des airs, pourquoi continuer à laisser libre accès à des bouteilles en verre, armes potentielles, dans des boutiques situées au-delà des contrôles aériens ? Pourquoi servir de l’alcool, nocif pour la santé, dans les réceptions offertes par les préfectures, mairies ou autres administrations ainsi que dans les avions et navires battant pavillons nationaux ? La liste de ces questions aux réponses incohérentes est sans fin.
Au nom des grands principes, notre pays est placé sous la férule de plus en plus contraignante de groupes de pression, émanant d’horizons divers, qui viennent régulièrement dicter leurs lois à nos gouvernants, de tous bords, qui sont incités à faire régner l’ordre au nom de la démocratie et de la liberté. Peu importe que le mécanisme soit pernicieux. Drapé dans un long manteau incarnat, l’Etat se sert de ces excuses sociales pour frapper tout écart du contrevenant.
Il est vrai qu’il est tellement facile à contraindre, à punir et à traire ce contribuable, que se serait dommage de s’en priver.
L’égalité justifie la logique du système, parfois même - et de plus en plus souvent semble-t-il – avec dureté.
Tout le monde est logé à la même enseigne. Sauf à s’inscrire en faux, diront certains car cet égalitarisme est bafoué par les plus habiles.
Pour les lobbys de tous acabits, ce qui compte c’est le nombre de moutons parqués dans le même champ, dans une staracademisations des mœurs et des personnes.
Tant pis pour les exceptions, qui sortent de la nasse. La manne est dans la grande hotte internationale des laboratoires, des fabricants, des entreprises de service ou dans ces « grands mouvements » qui trouvent un intérêt à l’endroit même ou le citoyen, le client, le consommateur, passif par la force des choses subira les avatars d’une spirale infernale.
Par ailleurs, pour influencer les citoyens, rien de mieux que d’aller les chatouiller dans leur intimité, de les apitoyer ou de leur faire peur, en leur donnant l’illusion que le Droit est de leur côté. Le Droit, sans aucune contre partie bien sûr. Il est un formidable ciment qui permet de lisser tous les individus en un même bloc, tout en donnant à chacun la possibilité de se plaindre à l’envie
Pour arriver à bonne fin et justifier l’existence de leurs affiliations et manèges en tous genres, ces groupes de pression recourent régulièrement à l’existence de tourment local, national ou international, et à faire naître une certaine anxiété ou répulsion face à une situation.
Aujourd’hui par exemple, il y a cette nouvelle « liste noire » des produits dangereux. Il n’est plus possible de vivre sans la crainte permanente que représentent, subitement, ces substances dans nos maisons.
Toutes les actions de ces « faiseurs d’illusions » sont organisées derrière un grand rideau de fumée où le nombre d’or se confondrait avec le « risque zéro » pour tout et pour tous.
Ce qui est, et ils le savent bien, utopique.
Le citoyen se croit protégé.
Il n’en est rien.
Naïf, Il participe même activement au développement de ces groupes de pression qui partout dans le monde encaissent des bénéfices économiques, politiques, sociaux ou religieux de leurs influences.
Je le sais que trop bien...
J’en ai fait, et j’en suis assuré d’en faire parti cyclotimiquement .
Mais l’analyse et l'observation recueille les faits ; la réflexion les combine et enfin l'expérience vérifie le résultat de cette composition .