La mise en cause des recherches sur les cellules souches embryonnaires par des responsables catholiques n'a heureusement pas influé sur la générosité des donateurs de la 20e édition du Téléthon, dont les comédiens Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot en étaient les parrains.
Une bien triste polémique qui a éclaté à quelques jours du Téléthon.
Une partie de l’église catholique contesterait l’utilisation des fonds récoltés...
Heureusement, dans le quotidien national "Aujourdhui", Mgr Michel Dubost évêque d’Evry s’est désolidarisé de cette polémique aussi vaine que dangereuse pour la réussite de l’édition 2006 du Téléthon.
Il a appelé à soutenir sans ambiguïtés la manifestation.
Le marathon télévisé s'est achevé sur un compteur affichant 101,47 millions d'euros de promesses de dons, en hausse de 2,5 % par rapport aux 99 millions récoltés en direct l'an dernier.
«C'est la réponse du coeur et de la conviction des Français et des Françaises qui ont confiance dans un combat juste pour la vie», a souligné Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'association française contre les myopathies, répliquant aux accusations de «dérive eugéniste» proférées par les milieux catholiques conservateurs, et avec qui, pendant un moment, nous avons communié dans l’émotion, quand celle ci durant l’émission, s’est fait le souvenir de son enfant disparu d’une maladie orpheline.
En fait, c’est l’affectation de 1,5 millions d’euros, soit 1,4% (!!!) des sommes collectées qui pose problème. Cette somme minime, par rapport à ce que rapporte le Téléthon, est allée aux recherches sur les cellules embryonnaires. Ces recherches ont notamment permis de trouver des pistes pour soigner la maladie de Huntington. Et cela bien sûr dans le strict respect des lois bioéthiques françaises, dont beaucoup de scientifiques estiment pourtant qu’elles sont restrictives et pénalisantes.
Pendant l'émission, des malades ont témoigné de leurs épreuves et de leurs espoirs de traitement, sans misérabilisme, ni voyeurisme.
Ces dons du Téléthon, permettront une nouvelle fois à l'AFM de financer à 85 % des activités du Généthon, le laboratoire de recherche sur les maladies génétiques.