Faute d'hébergement adapté, le Samu social a dû s'adresser à quelque 150 hôtels. Or ces établissements offrent des "prestations médiocres" pour un "coût élevé" (jusqu'à 2040 euros par mois pour une famille de quatre personnes, selon le rapport) tandis que la durée moyenne d'hébergement des familles n'a cessé d'augmenter (quatre mois en 2004, cinq en 2006, selon le Samu social). En 2004, le Samu social de Paris a par ailleurs délégué la recherche de nouveaux hôtels à trois prestataires privés. Sur la base des chiffres de janvier et février 2004, il a dû payer à deux de ces intermédiaires 383.000 euros au titre de leur marge commerciale, selon le rapport.
La Chambre régionale des comptes relève également que "le Samu social de Paris assume une mission - l'hébergement des familles en situation irrégulière - qui ne relève pas de sa compétence première. Il colmate les brèches au mieux, sans que les administrations de tutelle ne soient véritablement saisies du problème".
Mais quelles sont les solutions. Plus d’une fois nous outrepassons nos terrains d’actions par humanité, et la vue de cette administration dépourvue de cœur et d’intelligence sur le sujet me renvoie parfois à ce quotidien ou il est plus dur d’agir dans ces sphères officielles que sur le terrain même.
Mais l’administration n’est pas la plus préjudiciable et se retrouve souvent comme le dindon de la farce.
Elle applique ce que les élus lui demandent de faire ; ce qui démontre vraiment qu’ils sont en marge des réalités et que des solutions doivent être malgré tout trouvé si l’on ne veut pas basculer un peu plus vers des détresses et des situations déjà bien assez catastrophiques.
Dans ces faits nous voyons et un manque de lucidité et une rigidité très mal placée à gérer et juger ceux qui s’efforce de faire au mieux au quotidien avec les moyens et outils qu’on leur donne.
J’exprime par ces mots à mon compagnon de galère qu’est le Docteur Emmanuelli tout mon soutien, dans ce périple que nous faisons au quotidien au pays de l’exclusion et ou nous nous reconnaissons dans cet engagement d’espérances, en souhaitant qu’un jour nous vainquions ensemble la misère.