Je voulais revenir un instant sur un passage du discours de Nicolas Sarkozy à Périgueux, de ce 13 octobre dernier.
« … Je propose que l’on supprime tous les organismes, toutes les commissions, tous les comités, tous les observatoires qui ne servent à rien, et qu’on continue de créer à tour de bras pour satisfaire des clientèles ou pour faire croire qu’on est décidé à s’attaquer à des problèmes qu’en réalité on ne veut pas résoudre… »" Minute 42 "
Les contradicteurs pourraient dire qu’il n'est pas bienséant de sortir une phrase d’un contexte, dans un discours adroitement composé, ratissant large, ou tous le monde peut et trouve assurément un échos intérieur à ses propres attentes et à ses désirs d’actions du monde politique.
Mais cette formule est emprise d’absolutisme nauséeux.
Un discours teinté de références Gaullistes, apparaissant comme un bain révélateur d’un tempérament et d’un dessein profond, calomniant ce fin vernis de Gaullisme dans lequel le prédicateur s’était drapé.
Tous ces organismes, toutes ces commissions, tous ces comités, tous ces observatoires que Nicolas Sarkozy veut supprimer à des fins d’économies seraient supprimés sur quels principes, avec quels critères et par qui, pour qui, en remplacement ou substitutions de quoi et pour qui ?
Ce n’est pas cette idée de la France ni de la République que je me fais.
Elle reste pour moi, une action pour un idéal commun et collectif à travers des réalités.
Décidément, je crois que mon problème avec Nicolas Sarkozy, ce n’est pas intégralement le discours…
Mon problème... c’est Nicolas Sarkozy ; la confiance que je lui porte, la sincérité dont il se pare et cette crédibilité que je lui prête…