La France ne peut que faire preuve d’admiration et de respect pour le joueur que vous êtes, avec au cœur le 12 juillet 1998 mais aussi ce 9 juillet 2006, et bien d’autres matchs qui nous ont fait rêver.
Admiration et respect pour l’homme, disponible et généreux.
Admiration et respect pour l’enfant de Marseille.
Vous êtes cet homme qui parle avec ses pieds comme jadis les vrais poètes jonglaient avec les mots, ce Zidane, qui a offert aux jeunes issus d’une immigration, un passeport pour la reconnaissance, l'acceptation, la visibilité… Vous avez apporté à la France, ce qu'aucun politique jusqu'alors n'a jamais pu ou su faire. J'ose espérer que votre retraite ne restera que footballistique, mais que votre engagement de citoyen ne fait que commencer…
Quant à votre geste de colère… peut m’importe ! Je sais plus que quiconque, que le coeur des hommes est dans le ventre des femmes..., et je souhaite que votre réflexe ne soit pas lié à un dessein ayant souillé vos plus profonde racine.
Dans un monde où seule la nature a le courage, les hommes alors s'unissent un instant pour regarder un peu plus loin que le bout de leur nez et tendre la main à ces autres nous mêmes qui souffrent…
Encore merci, « Monsieur Zizou », pour vos silences, pour vos regards et pour tous ce que vous ferez, car une fois cet instant passé, je sais que le véritable talent, c'est de réagir de la même façon devant le triomphe que face à la défaite.