"Ce dernier village gaulois"…

Billet

Voilà l’image que nous donnons au reste du monde.

Une contrée obnubilée par son histoire perdue et ses grands hommes d’antan étourdie par une manne d’administratifs authentifiés règlementaires, valorisant des droits et des acquis au détriment des devoirs et de sa citoyenneté, chacun gratifiant son individualisme et son égo, creusant un peu plus chaque jours le creuset des inégalités sociales et des divergences de voisinage, engendrant haine, jalousie et mépris de toutes strates économiques, sociales et politiques.

Au son tapageur et arrogant de volontés légitimes mais irréfléchis de stabilité plutôt qu’évidente mais injustifiés de précarité, ils ont discrédité une nation aux yeux étrangers et affriolés par tant d’énergies irréfléchies et imprudentes dépensées inutilement, pour une piètre victoire, accordant un peu plus le crédit à la volonté de décadence qu’ont d’autres nations « amies » pour ce que représente notre contrée…

Un archétype à la Française fait d’absolutisme hypocrite, revendiquant un protectionnisme de marché sous couverture sociale intérieur tout en raflant par ailleurs des entreprises étrangères, en se gardant de bien de communiquer autour de ces reprises.

Des syndicats protectionnistes, conservateurs voir traditionaliste oeuvrant tous comme nos élus de ce temps, à la petite semaine, vociférant autour d’une pseudo protection sociale mais justifiant de blocages temporaux et économiques, non pour l’assistance collectiviste, mais pour légitimer leur existence, leurs coûts prohibitifs et leurs fonctionnements pour certains peu scrupuleux.

Tous cela orchestré et mis en scène par une bataille « au plus haut de l’état », par de grands gamins fortunés et alimentés par cette « France d’en bas », dans le seul et unique but que l’un surpasse l’autre pour qu’au bout, la désignation suprême soit adjugée...

Nous ne pouvons accepter passivement une mondialisation libérale intensive comme celle qui se met en place sans réactions ni agissements aucuns, mais devons nous nous tromper de prétextes et d'adversaires en nous isolant dans des formes pensées obsolètes et réduites à des agissements qu’internes à notre propre pays, en bloquant celui-ci.

Ne devons nous pas jouer un certain jeu, de façon à ce que le plus grand nombre de nos concitoyens puissent en bénéficier largement, en modifiant radicalement nos constitutions, non pas en empilant de nouvelles réformes à celles qui existent déjà et qui dans leurs fonctionnements attestent de leur obsolescence, mais en révisant celle existantes en taillant franchement dans leur gras, en rétablissant des réalités liées à la citoyenneté et l’économie pour qu’une meilleure probité liée à nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité soit enfin célébrer dans un esprit harmonieux et bienveillant…

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