La réponse du Berger à la Bergère...

Billet

Le 25 septembre 2000 se déroulent les journées parlementaires du PS, pendant l'affaire de la MNEF. Bien évidemment, les journalistes s'empressent de questionner les députés et les ministres socialistes sur la nouvelle casserole de Dominique Strauss-Kahn.

Certains manient la langue de bois, d'autres se montrent impatients de se débarasser de celui qui ternit l'image du parti.

C'est le cas de Royal.

Ensuite, vient la vidéo "piratée" de Ségolene Royale sur le temps de travail des enseignants n'en finit pas de faire des vagues.

Juste avant la désignation du candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2006, les partisans des autres candidats socialistes et ceux de Ségolène Royal se battent à coup de vidéos pirates TRONQUéES.

Ces vidéos concernent la déclaration fracassante et cachée de Ségolène Royal sur les profs du secteur public qui devraient "rester 35 heures au collège" au lieu d'aller donner des cours privés payants !!! Déclaration faite "off" à Angers en Janvier 2006.

Comment s'est-elle retrouvée sur Internet, à quelques jours de la fin de la campagne socialiste ?

A qui profite la polémique ?

Le secrétaire fédéral du Parti socialiste du Maine-et-Loire, Serge Bardy, affirme ce samedi dans un communiqué que les images ont été demandées par "un élu angevin proche de DSK".

L'internet devient un outil indispensable à la vie et à l'action politique. Mais malgrès tous, cette guerre fratricide interne au P.S, confirme cette vision que j’ai de cette nouvelle gauche et sa droitisation, et son nouveau culte du chef qui n'appartenait jusqu'à présent qu'à la droite...... 3 réflexions me viennent…

Première évidente que Dominique Strauss-Kahn règle des comptes à l’heure ou sa côte interne augmente et que celle de Ségolène Royale accuse une stagnation voir une légère baisse…

Tous les moyens sont bons…

La seconde sur l’hypocrisie de cette gauche illusionniste qui affirme en catimini des révélations tous en évoquant ne pas vouloir encore le "crier sur les toits" pour "ne pas prendre des coups des organisations syndicales enseignantes", tout en dirigeant ces mêmes organisations dont le syndicalisme ne devraient à aucun moment laisser deviner une manipulation partisane, maintenant évidente et validée.

La troisième, je la crédite à cette réflexion courageuse de cette aspirante à la candidature, qui pose de vraies questions d’une façon intelligente, toutefois maladroite pour son camp, en évoquant des exactitudes sur lequel il est pertinent de s’interroger si l’on veut que l’éducation nationale soit une vrai entreprise génératrice d’avenir et d’intelligence, plutôt que cette fabrique à crétin si bien développé dans le livre de Jean-Paul Brighelli ou un certain corps professoral pense plutôt à conserver des privilèges tout au long d’une vie professionnel, plutôt que d’exercer un devoir à la limite du sacerdotal dans ce merveilleux métier qui est d’enrichir au quotidien des enfants par son savoir et ses passions…

Pour conclure, sur ses primaires socialiste, D.S.K., c’est l’homme qui veut « casser la machine à faire des pauvres ».

Un peu comme les enfants trop gâtés qui cassent leurs jouets, après avoir longtemps joué avec …

Ségolène, c’est « l’ordre juste ». Dominique, c’est « la priorité économique et sociale ».

Jouant des coudes, Laurent Fabius, en moralisateur, "gardian" des préceptes de la gauche historique, fait entendre sa voix : « Je serais vraisemblablement deuxième au second tour. »

Le bon Coué n’a jamais été aussi présent !

Le baromètre aux élucubrations monte et n’a pas fini de s’élever…

Tout faire pour séduire et détruire... Mais surtout, détourner l’attention des vraies questions et des vraies réponses…

Et pendant ce temps, Jean Marie…

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